Archive

mars 2017

Browsing

Pour bien comprendre ce Top 5, il faut expliquer la définition retenue de « centre réussi » : c’est un centre qui a été repris par un coéquipier. Dans notre concept de centre réussi, il y a donc une part de capacité de l’attaquant à gagner son duel et reprendre le centre.

C’est donc l’En Avant Guingamp qui réussit la plus grande proportion de ses centres. 148 des 550 centres tentés par les Guingampais ont été repris par un coéquipier.

Parmi les hommes de Kombouaré qui ont tenté au moins 10 centres, Thibault Giresse (34.6%), Fernando Marçal (33,0%) et Yannis Salibur (29.6%) sont les plus performants.

Et qu’en est-il de la pire équipe de Ligue 1 dans le domaine ? Avec 21.2% de centres réussis, c’est l’OGC Nice qui a le moins bon taux de conversion. Mais ne vous inquiétez pas pour les Aiglons, Lucien Favre a bien intégré cette faiblesse dans son style de jeu : les Niçois sont ceux qui ont tenté le moins de centres (330), très loin derrière Toulouse (473), avant dernier.

Edinson Cavani a pris la place de Zlatan Ibrahimovic à la tête de l’attaque du PSG, du classement des meilleurs buteurs, mais aussi de celui des joueurs qui ont été le plus souvent pris au piège du hors-jeu

Edinson Cavani s’est donc retrouvé 51 fois en position de hors-jeu cette saison en Ligue 1, soit 1 fois toutes les 44 minutes. C’est 22 fois de plus que son premier poursuivant, Emiliano Sala (29).

Et si nous comparons par rapport à l’année dernière, Cavani a déjà, en seulement 30 journées, atteint le total d’Ibrahimovic sur l’ensemble de la saison.

Mamadou Sakho connait des fortunes diverses depuis son départ du PSG pour l’Angleterre. En effet, l’ancien défenseur central parisien n’a jamais su s’imposer à Liverpool sur le long terme, entre blessures et manque de régularité

Le sauveur providentiel de l’équipe de France, face à l’Ukraine en 2014, est alors contraint de quitter les bords de la Mersey cet hiver par le biais d’un prêt à Crystal Palace où il rejoint notamment Mandada et Cabaye.

Les Eagles, surnom des joueurs de Palace, ne comptaient que 2 clean sheets et une moyenne de 0,76 points par match en 25 rencontres de Premier League, avant l’arrivée de Sakho.

Depuis, c’est une toute autre histoire, titularisé d’entrée avec 3 matches disputés pour 3 victoires et 3 clean sheets, Sakho a déjà mis tout le monde d’accord.

Connu pour son esprit guerrier, le natif de Paris n’a pourtant commis aucune faute lors de ces 3 rencontres. Encore mieux, avec 12 ballons gagnés contre Middlesbrough (1-0), 9 dégagements réussis à West Bromwich (0-2), ainsi que 10 ballons gagnés et 9 dégagements face à Watford (1-0), Mamadou Sakho a été l’élément déterminant et stabilisateur de la défense de Crystal Palace. Il n’est alors pas étonnant de le voir présent dans la liste des six joueurs nommés pour le titre de meilleur joueur du mois de mars en Premier League.

Prêté sans option d’achat, il sera difficile pour Palace de conserver le Français en fin de saison qui intéresse d’autres clubs anglais plus huppés ainsi que la Serie A.

Mamad’ is back !

 

JT

Si les 3 premières équipes de ce Top 5 étaient attendues, les 4e et 5e peuvent surprendre.

Un Top 3 attendu

Lyon, Paris et Monaco. Un trio attendu pour un Top 5 offensif, même si l’ordre peut surprendre.

Fort de ses 87 buts marqués, soit 27 de plus que Lyon et Paris, Monaco paraissait intouchable. Mais l’un des points forts de l’attaque monégasque cette saison est l’efficacité de ses buteurs. Avec, en moyenne, 1 but tous les 4,8 tirs, l’ASM a besoin de 3,1 tirs de moins que Lyon et 2,5 tirs de moins que Paris pour inscrire 1 but

La surprise

Le SCO d’Angers est souvent perçu comme une équipe très défensive, qui se crée des occasions essentiellement sur coups de pieds arrêtés. Et pourtant, les Angevins se retrouvent à la 4e place de ce classement.

Si l’on analyse plus en détails les tirs des hommes de Stéphane Moulin, on se rend compte qu’ils sont ceux qui tirent le plus depuis l’extérieur de la surface en Ligue 1 (189), juste devant le LOSC (184).

Et forcement, l’efficacité en pâti . Le SCO marque en moyenne tous les 13 tirs. Seuls Nancy, Nantes et Bastia font pire en Ligue 1.

Le grand absent

4e meilleure attaque du championnat avec 48 buts, Nice faisait partie des sérieux prétendants à ce Top 5. Pourtant, avec 337 tirs, les Niçois ne sont que 13e du classement des équipes qui tentent le plus leur chance.

Surtout, la répartition de leurs tirs par zone de terrain est plus proche de celle d’Angers que de Monaco:

  • 177 tirs depuis l’intérieur de la surface, soit 52.5%
  • 160 tirs depuis l’extérieur de la surface, soit 47.5%

Malgré la part importante de tirs de loin, Nice est la 2e équipe la plus efficace du championnat avec, en moyenne, 1 but tous les 7 tirs.

Le Stade Malherbe de Caen est la seule équipe à placer plusieurs représentants dans cette équipe type des joueurs qui ont intercepté le plus de passes en championnat.

Le Montpelliérain Ellyes Skhiri domine cette équipe avec 87 passes interceptées, dont 6 dans sa propre surface.

Mathieu Peybernes est le joueur qui a réalisé le plus d’interceptions dans sa surface de réparation (15).

Patrice Garande prend la tête de l’équipe en tant qu’entraineur de la formation qui réalisé le plus d’interceptions (Caen avec 512 interceptions)

L’avant-centre des Gunners, Olivier Giroud, est décrié en club comme en sélection nationale

Pourtant, en regardant attentivement les performances de l’ancien Montpelliérain en équipe de France, on constate que c’est le joueur le plus prolifique depuis janvier 2016 avec 10 buts marqués contre 9 pour Griezmann et 7 pour Payet.

Durant la saison 2015-16, Giroud a donc inscrit la bagatelle de 10 buts en 16 rencontres dont 3 durant l’Euro en France.

Suite à son doublé inscrit contre le Luxembourg en match de qualification pour la Coupe du Monde, ce samedi, Olivier Giroud se classe désormais comme le 10ème meilleur buteur de l’histoire de la sélection française avec 23 buts en 60 sélections. A noter que le meilleur buteur de l’équipe de France en activité est Karim Benzema avec un total de 27 buts marqués en 81 sélections.

Malgré des performances convaincantes, le Gunner est la cible favorite des journalistes et d’une partie des fans de l’équipe de France, qui lui reprochent de « prendre la place » d’autres joueurs ainsi qu’un style de jeu moins spectaculaire. Il est également accusé de ne marquer que contre des « petites nations » en témoigne son total de 5 buts en 21 matches contre les meilleures sélections mondiales ou ses 4 buts en 14 matches en phase finale de compétition (Euro 2012-2016 et Mondial 2014).

Le sélectionneur Didier Deschamps doit-il continuer à lui faire confiance dans l’optique du Mondial en Russie en 2017 ? Décrié et plébiscité, Olivier Giroud ne laisse pas indifférent.

Chouchou du public français depuis de nombreuses années, Hatem Ben Arfa a décidé de publier une vidéo pour demander plus de temps de jeu au PSG.

Depuis un peu plus d’un an, les imprévus se multiplient du côté du PSG… Entre l’affaire Periscope, l’éviction de Laurent Blanc, la remontada, l’affaire des chaussettes… Voilà maintenant qu’un joueur se met en scène pour réclamer du temps de jeu.

Si l’initiative peut paraître étonnante, elle ne peut à aucun moment être taxée d’irrespectueuse à l’égard du PSG. Et c’est déjà pas mal, vu le passif des Parisiens avec les réseaux sociaux.

 

Ben Arfa, une vidéo, mais qui va changer quoi ?

Après visionnage des images, il faut s’interroger sur la portée du geste. Hatem Ben Arfa semble penser qu’elle peut avoir un effet bénéfique pour son temps de jeu, puisqu’il signe d’un hashtag plutôt clair : #laforcedudestin. Sauf que le destin s’appelle ici Unai Emery. Et prendre à témoin la France entière n’est probablement pas du goût de l’entraîneur basque, lui qui est particulièrement sensible aux relations humaines.

Je pense surtout que Ben Arfa s’enferme dans un jeu très risqué : d’une part, si Emery le fait jouer, que vont penser les autres joueurs ? Il suffirait donc de « pleurnicher » sur le web pour avoir du temps de jeu ? D’autre part, que peuvent-ils bien se dire à son sujet en le voyant se « victimiser » tout seul, n’acceptant pas la règle de la concurrence ?

Dans sa quête de temps de jeu, il n’y a donc rien de positif.. La seule chose qui risque d’augmenter pour lui avec cette vidéo, c’est son nombre de vues.

Ben Arfa mérite-t-il plus de temps de jeu au PSG ?

Le talent du joueur est certes indéniable, mais nous ne referons pas ici le débat sur sa capacité à s’adapter à l’exigence d’un grand club.

Cette saison, Ben Arfa, c’est 626 minutes jouées en Ligue 1, pour 0 but et 1 passe décisive. C’est 15 tirs pour 2 cadrés. Rendez-vous compte, parmi les joueurs ayant moins joué que lui, il est celui qui a les moins bonnes statistiques générales :

  • Augustin (190 minutes jouées pour 1 but et 2 passes décisives).
  • Pastore (618 minutes jouées pour 3 passes décisives)
  • Nkunku (390 minutes jouées pour 1 but)
  • Jésé (262 minutes jouées pour 1 but aussi)

Continuons à parler statistiques. Hatem Ben Arfa est avant tout un dribbleur. Et bien sachez qu’il est le 3e joueur à avoir réussi le plus de dribbles au PSG (43), derrière Lucas (53) et Verratti (45). Comment comprendre ces chiffres ? Simplement, comme pour la vidéo, l’envie de bien faire, l’envie de trop bien faire…

La pression qu’il se met sur les épaules avec ce maillot se ressent dans sa volonté de toujours vouloir faire la différence, dans sa volonté de faire se lever la foule du Parc des Princes… Mais ce n’est pas ça le football. Le football est collectif.

Sur le terrain, Ben Arfa ne se plie pas aux fondamentaux du jeu : en dribblant autant (malgré son faible temps de jeu), il ralentit les actions et oublie ce qui fait l’essence même du football ! Le ballon va toujours plus vite que le joueur. Comme le disait Cruijff, le plus dur dans le foot, c’est de jouer simple !

S’il y a une chose de sûre, c’est que ce joueur a quelque chose de particulier balle au pied. Sur quelques actions, quand il décale en une touche, qu’il lâche vite son ballon, qu’il joue dans le tempo… Il peut être performant. Mais il ne l’a quasiment jamais montré !

Le PSG et Ben Arfa, une mayonnaise qui n’a pas pris

À quelques mois de la fin du championnat, il est légitime de penser que le costume du PSG était trop grand pour qu’il puisse l’endosser (n’est-ce-pas Monsieur Fillon). L’enfant de la banlieue parisienne, petit génie du football français, qui va enfin pouvoir éclore aux yeux de l’Europe. La Ligue des Champions, le Parc des Princes… C’était probablement trop pour un joueur dont on a toujours plus entendu parler pour ses frasques extra-sportives que pour ses performances sur le terrain.

Alors oui, les plus fidèles peuvent toujours trouver des circonstances atténuantes, comme le fait que la philosophie de son nouvel entraîneur n’est pas celle de son prédécesseur, qu’on ne lui a jamais fait assez confiance. Mais une excellente saison à Nice ne suffit pas pour s’imposer dans un club aux si hautes ambitions.

Ne leur en déplaise, c’est lui qui a choisi de rejoindre le PSG. Il a fait le choix du cœur (et du salaire) pour arriver au sein d’une équipe remplie de joueurs ayant plus souvent côtoyé le haut niveau que lui.

L’histoire aurait pu être belle. Elle n’est d’ailleurs pas encore finie, mais risque bien de se terminer en eau de boudin. Une faillite presque annoncée, tant l’écart est élevé entre les exigences de l’OGC Nice et du PSG.

Si la Premier League n’est pas encore au niveau de la Bundesliga à ce niveau là, il n’en reste pas moins un championnat où les tireurs de loin excellent.

Depuis la saison 2013-2014, c’est le Danois Christian Eriksen qui est le meilleur dans le domaine avec 13 buts inscrits en dehors de la surface.

Une arme efficace pour lui puisqu’il a inscrit 45% de ses buts à longue distance. En moyenne, il inscrit un but toutes ses 19 tentatives.

De plus, sur ses 13 buts, on peut compter 6 coups francs directs, lui qui est un des spécialistes du genre.

Pour ce qui est des autres « artilleurs », Yaya Touré lui colle aux basques avec le même résultat que lui, et Philippe Coutinho en est lui à 11.

Si Layvin Kurzawa part avec un peu d’avance de par son « expérience » avec les Bleus, Benjamin Mendy pousse fort derrière lui.

Si le choix du titulaire se fait en fonction de la saison écoulée, Benjamin Mendy devrait être titularisé par Didier Deschamps sur le côté gauche de la défense.

Sa capacité de débordement, sa qualité de centre et sa complémentarité avec Lemar lui donne un avantage certain sur Kurzawa, en dedans avec le PSG mis à part le match aller face au Barça.

En Ligue 1, les deux ont su être décisif : Mendy avec 5 passes décisives, Kurzawa avec 2 buts et 2 passes décisives (2 buts inscrits sur les 2 premières journées…).

Mendy plus efficace que Kurzawa

Benjamin Mendy, c’est un jeu beaucoup plus tourné vers l’avant, plus de risques pris dans les passes, des dédoublements et surtout beaucoup de centres.

Layvin Kurzawa, c’est un jeu plus lent, moins de courses en avant, moins de disponibilité et moins de dernières passes, mais plus de réussite dans ses transmissions.

Défensivement, les 2 connaissent quelques soucis mais ils restent dans le même registre avec des sauts de concentration parfois importants.

Si la forme du moment prédomine, c’est Mendy qui jouera. Mais si la hiérarchie et le passé est pris en compte, il y a de grandes chances pour que ce soit Kurzawa.

Et vous, vous mettriez qui ?

S’il y a bien un poste où l’équipe de France est démunie, c’est celui d’arrière droit. À Sidibé de prendre sa chance.

À la première lecture de la liste de Didier Deschamps, un nom faisait clairement désordre. Celui de Bacary Sagna.

Que l’on se rende bien compte… Sagna est arrivé en équipe de France quand Zidane la quittait… Il fréquente les A depuis 2007 et fait partie intégrante de toutes les campagnes désastreuses de l’équipe de France (de 2008 à 2014).

Aujourd’hui, Sagna a 34 ans, est toujours titulaire avec City et s’est fait manger par la vitesse de Lemar et Mendy en Ligue des Champions.

Sidibé, enfin un titulaire potentiel en bleu ?

Blessé pour ce rassemblement, Sagna est remplacé par… Christophe Jallet. C’est dire la pauvreté des latéraux en France !

Alors cette chance, Djibril Sidibé doit la saisir. S’il pâtit toujours un peu de la comparaison avec son homologue côté gauche à Monaco, il apporte plus de sérénité défensive.

Sidibé, ses statistiques en Ligue 1

Il gagne en moyenne 7 ballons, réalise 2 interceptions et tacle 3 fois dans un match. Beaucoup de courses vers l’avant, il distribue en moyenne 4 centres et 49 passes par match.

Son équipe privilégiant les transitions rapides et les attaques verticales, il est habitué à chercher le danger, jouant notamment 38% de ses ballons vers l’avant.